Édition du jeudi 10 janvier 2013
Le Cese préconise de faire de l'efficacité énergétique un objectif national
A l’issue d’une séance plénière qui s’est tenue avant-hier et hier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rendu ses préconisations au sujet de l’efficacité énergétique et de la transition énergétique.
Le Cese a défini l’efficacité énergétique comme « un objectif prioritaire » pour les années à venir. « Tout y invite, note le Conseil, l’obligation de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation du prix de l’énergie, la présence en France de leaders industriels dans ce domaine et d’un important secteur artisanal… » Il faut donc que les politiques publiques évitent « tout contre-signal qui affaiblirait la progression des efforts ». Le Cese préconise donc notamment, afin de « confirmer l’efficacité énergétique comme une priorité nationale » en misant en particulier sur la rénovation thermique des bâtiments. Alors que la feuille de route du gouvernement prévoit 500 000 rénovations par an, seules 160 000 ont été effectuées en 2011. Le Cese chiffre le budget des 500 000 rénovations par an à quelque 10 à 15 milliards d’euros par an, et note qu’aujourd’hui l’État en finance 2 milliards. Il propose donc de « flécher une partie significative des fonds de la nouvelle Banque publique d’investissement » vers ce domaine et de miser sur les certificats d’économies d’énergie.
Pour ce qui est de la transition énergétique, le Conseil estime qu’il s’agit d’un objectif tout aussi crucial, pour construire « une économie décarbonée, compétitive et écologique ». Il faut, selon le Cese, à la fois privilégier les énergies renouvelables et « préserver un service de l’électricité à coûts de production réduits ». Il préconise notamment, à l’horizon 2020, de « soutenir l’extension et la modernisation des réseaux de transport et d’énergie » et de « développer dans les transports l’usage des moteurs électriques, hybrides ou au gaz naturel ».
Le Conseil préconise également, tant lors du débat national sur la transition énergétique qu’après, de « clarifier les rôles respectifs des acteurs publics » : l’État resterait responsable des choix nationaux (comme la fiscalité écologique), les régions ayant « la responsabilité de la transition énergétique sur leur territoire », tandis que se développeraient des « programmes opérationnels territoriaux visant la maîtrise de la demande en énergie ».
Le Cese a défini l’efficacité énergétique comme « un objectif prioritaire » pour les années à venir. « Tout y invite, note le Conseil, l’obligation de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation du prix de l’énergie, la présence en France de leaders industriels dans ce domaine et d’un important secteur artisanal… » Il faut donc que les politiques publiques évitent « tout contre-signal qui affaiblirait la progression des efforts ». Le Cese préconise donc notamment, afin de « confirmer l’efficacité énergétique comme une priorité nationale » en misant en particulier sur la rénovation thermique des bâtiments. Alors que la feuille de route du gouvernement prévoit 500 000 rénovations par an, seules 160 000 ont été effectuées en 2011. Le Cese chiffre le budget des 500 000 rénovations par an à quelque 10 à 15 milliards d’euros par an, et note qu’aujourd’hui l’État en finance 2 milliards. Il propose donc de « flécher une partie significative des fonds de la nouvelle Banque publique d’investissement » vers ce domaine et de miser sur les certificats d’économies d’énergie.
Pour ce qui est de la transition énergétique, le Conseil estime qu’il s’agit d’un objectif tout aussi crucial, pour construire « une économie décarbonée, compétitive et écologique ». Il faut, selon le Cese, à la fois privilégier les énergies renouvelables et « préserver un service de l’électricité à coûts de production réduits ». Il préconise notamment, à l’horizon 2020, de « soutenir l’extension et la modernisation des réseaux de transport et d’énergie » et de « développer dans les transports l’usage des moteurs électriques, hybrides ou au gaz naturel ».
Le Conseil préconise également, tant lors du débat national sur la transition énergétique qu’après, de « clarifier les rôles respectifs des acteurs publics » : l’État resterait responsable des choix nationaux (comme la fiscalité écologique), les régions ayant « la responsabilité de la transition énergétique sur leur territoire », tandis que se développeraient des « programmes opérationnels territoriaux visant la maîtrise de la demande en énergie ».
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